Space Sweepers : le retour de Song Joong-Ki !

Le service militaire obligatoire coréen nous a prit bon nombre de nos idols préférés dont l’acteur Song Joong-Ki, revenu le 26 mai 2015 (!). Pourtant, depuis Arthdal Chronicles série originale Netflix sortie en septembre 2019, nous l’avions perdu de vue. Il faut dire que notre « pote » la Covid n’a pas aidé… Le voilà de retour pour ce début du mois de février dans une nouvelle production Netflix, Space Sweepers, aux côtés de Kim Tae-Ri

Petit cadeau de saint-valentin en avance. 


Qui est Song Joong-Ki ?

Quoi ?! Vous ne connaissez pas le Flower Boy Song Joong-Ki ?! Laissez-moi vous le présenter.

C’est dans l’émission de variété à succès Running Man que Song Joong-Ki se fait remarquer. Il est connu comme étant le flower boy de la bande (un beau garçon qui fait rêver toutes les filles~), mais aussi comme très intelligent (je n’oublierai jamais cet épisode de Running Man où, pour piéger Joong-Ki, les autres membres de l’équipe ont apprit les réponses des questions par cœur pour l’empêcher de répondre et lui en mettre plein la vue !). C’est en 2012, d’après ses dires, que sa carrière prend un tournant alors qu’il joue le rôle principal du film
A Werewolf Boy avec Park Bo-Young ainsi que celui du drama Innocent Man. Ces deux rôles lui valant d’être applaudit par les critiques et de gagner des tas de récompenses. Il part faire son service militaire du 27 août 2013 au 26 mai 2015 et nous revient sur les petits écrans avec l’excellent Descendants of the sun où il partage l’affiche avec Song Hye-Kyo (sa femme pour pas tout à fait 2 ans). Depuis ce succès, il a ensuite été tête d’affiche du film The Battleship Island (avec So Ji-Sub) et du drama Arthdal Chronicles respectivement en 2017 et 2019.

Voilà pourquoi, de mon côté, j’attendais avec impatience le retour de Song Joong-Ki et suis heureuse de vous parler de Space Sweepers (en attendant de pouvoir également vous faire un article sur son prochain drama, Vincenzo avec Ok Taecyeon).

Space Sweepers : les nettoyeurs de l’espace !

En 2092, la planète Terre est devenue invivable, obligeant ses derniers habitants à y porter des masques à gaz pour pouvoir y respirer. Un riche scientifique, James Sullivan ( Richard Armitage) à l’aide de la société UTS, construit un nouveau foyer pour l’humanité en orbite avec seulement 5% de la population. Pour les autres, il s’agit de survivre dans l’espace, par exemple en rapportant des denrées ou encore en ramenant des déchets spatiaux à bon port et en récupérer les métaux. Composé de Tae-Oh (Song Joong-Ki), du Capitaine Jang (Kim Tae-Ri), Tiger Park (Jin Sun-Kyu) et de Bubs le robot (dont la voix est celle de Yu Hae-Jin), c’est ce à quoi l’équipage du 승리 (Seungri qui signifie Victoire en coréen) occupe leur journée; chacun pour des raisons différentes jusqu’à ce que l’arrivée d’une gamine (Park Ye-Rin) recherchée par les autorités bouscule leur quotidien déjà très rock’n’roll.

C’est le réalisateur Jo Sung-Hee, qui a déjà dirigé Song Joong-Ki sur A Werewolf Boy qui est aux commandes de ce très bon film de science-fiction dont je vais faire le tour (sans spoiler) pour vous donner envie de le regarder !

Ce qui m’a impressionné dans ce film est à quel point le personnage principal Tae-Oh, campé par Song Joong-Ki, est bien travaillé. Son histoire tient tout à fait la route et il le joue à merveille. Il est vraiment très touchant (j’ai pleuré trois fois…); on peut dire que son retour est réussi !

Même si les passés des autres personnages ne sont pas aussi détaillés que celui de Tae-Oh, cela n’empêche que l’on peut s’attacher rapidement à tout le reste de l’équipage. Le Capitaine Jang, jouée par Kim Tae-Ri que vous avez pu voir dans Mr Sunshine, est l’archétype de la femme forte, qui, même si cela ne se voit pas de prime abord, tient à son équipage et lui fait confiance. Elle a ses principes et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Même si l’histoire de Tiger Park arrive bien tard dans le film, on peut facilement lui imaginer un passif de mafieux à cause de ses nombreux tatouages. Le personnage joue les rebelles mais est en fait un gros nounours qui se révèle en la présence de cette petite gamine. Cela peut paraître cliché, mais il est vraiment très bien écrit et très bien interprété par Jin Sun-Kyu (vu dans Kingdom et Svaha entre autres dans son énorme filmographie). Le personnage de Bubs est une espèce de Rocket Racoon. Tout aussi sarcastique et intelligent que le célèbre raton laveur génétiquement modifié des Gardiens de la Galaxie, il a un chara-design (ndlr : la conception du personnage) très simpliste pour un robot et dont les émotions sont générées par des formes digitales sur son visage, sa bouche, ce qui peut être très amusant. Autre personnage qui m’a impressionné : la présence de Richard Armitage. L’acteur est connu pour son rôle en demi-teinte dans la trilogie du Hobbit et sa performance est ici tout aussi bonne ! 

Un Space Opera réussi !

Si l’on parle du film dans sa globalité, il s’agit d’un Space Opera (sous genre que Star Trek et Star Wars ont rendu populaire). A savoir, un film dont l’intrigue comprend un cadre géopolitique complexe et détaillé, avec des combats galactiques et une intrigue dramatique. Ce sous genre de la SF est très bien travaillé ici puisque les personnages ne parlent pas uniquement coréen ! L’on peut voir des russes, des américains, des chinois et même des français !

Les effets spéciaux n’ont rien à envié à un bon Le Cinquième Elément, et certaines scènes, voire même l’intrigue générale du film, vous feront  penser à ce chef d’œuvre de Luc Besson. Même l’ambiance dans son ensemble peut rappeler Le Cinquième Elément ou encore la ville de Zion dans Matrix des Wachowski. On retrouve ces lumières un peu jaunâtre, autant lors de la scène d’introduction sur Terre (puisque le désert a prit l’ascendant sur les prairies et la nature) que dans les entrepôts spatiaux. Les armes, les vaisseaux spatiaux, les nombreux gadgets que les personnages peuvent avoir sur eux et même les tenues des personnages sont très détaillés et ajoutent du réalisme et de la vraisemblance à l’ensemble de cet univers steampunk

Autre bon point : l’ambiance sonore. Les bruitages sont très bien pensés, la bande-son donne le ton. Mention spéciale pour la version française de Netflix qui a choisi des comédiens de doublage tout à fait adapter aux voix originales coréennes des acteurs (j’ai regardé les deux versions pour pouvoir vous en parler). Certains pourront râler sur le principe, et j’ai moi-même été surprise au début, à savoir que seuls les personnages parlant coréens sont doublés en français. Mais moi je dis pourquoi pas ? Après tout, il est bien expliqué que tous les personnages portent des traducteurs automatiques sur eux et, dans sa version originale, la moitié des personnages parlent anglais et non pas coréen ! Alors, pourquoi pas avoir seulement les personnages principaux qui parlent français dans la version doublée ? Je ne pense pas qu’il s’agisse là de feignantise mais plutôt d’un parti pris que, pour ma part, je défends !

Même s’il ne s’agit pas ici de parler des acteurs coréens, il fait du bien de se montrer un peu chauvin et de soutenir nos acteurs français. Surtout quand ils font du bon travail ! Voilà pourquoi je reviens sur les comédiens de doublage. Pour incarner Tae-Oh, nous avons affaire à Yoann Sover qui est la voix officielle de Zac Effron mais également celle de Chad Michael Murray dans Les Frères Scott ou encore de Dave Franco dans Insaisissables (et dans d’autres films). Il est habitué à doubler ce genre de personnages et le fait très bien ! C’est également le cas de Benjamin Pascal qui a fait énormément de doublages pour des dessins animés ou animes (comme Wakfu, Fairy Tail ou Love Hina) mais aussi la voix de Skylar Astin (Pitch Perfect) et une des voix de l’acteur Ashton Kutcher (Sex Friends) et qui double ici Bubs avec brio ! 

Un beau cadeau de Saint-Valentin

J’ai faillit vous faire un article sur Seollal, le nouvel an lunaire en Corée, mais, en faisant mes propres recherches sur le sujet, je me suis rendue compte que vous aviez de quoi faire en ligne et sur les différents comptes Instagram qui existe. Et finalement, je suis plutôt contente d’avoir décidé de faire cette critique de Space Sweepers à la place. Il faut dire que c’est un très bon film que je n’ai pas hésiter à regarder deux fois en trois jours juste pour vos beaux yeux ! (et pour ceux de Song Joong-Ki, j’avoue…). Comme cité dans cet article, il existe beaucoup de bons films de SF, ou plus spécifiquement de Space Opera : Star Wars, Le Cinquième élément, Les Gardiens de la Galaxie pour n’en citer que quelques uns. Mais des Space Opera coréens, je ne crois pas en avoir déjà vu. Si Space Sweepers est le premier en son genre, j’espère vraiment que cela va lancer une mode chez les cinéastes coréens, surtout si, comme Jo Sung-Hee, ils ont compris les principes de bases de ce sous-genre de la science-fiction. 

Un univers et des personnages travaillés (il n’y a qu’à voir, ils ont même sorti un Webtoon en amont du film, dans le seul but de le promouvoir et, du peu d’images que j’ai réussi à trouver, cela a même l’air d’ajouter une plus-value au scénario du film), des acteurs et un réalisateur compétents, des effets spéciaux et une bande-son qui viennent sublimer le tout.

Une très bonne surprise et un très bon retour sur les écrans pour Song Joong-Ki ! 

Voici un petit bonus que vous pouvez regarder avant ou après visionnage du film, histoire d’avoir une vision d’ensemble sur le travail de l’équipe sur le film 🙂 Par ailleurs, je suis très curieuse d’avoir votre avis sur ce film : est-ce qu’il vous a autant emballé que moi ? Est-ce que je vous ai donné envie de le voir ? Dîtes-moi tout ici ou sur les différents réseaux 😉

 

Photos des acteurs trouvées sur AsianWiki; ©Netflix pour les images du film.

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